L'autogestion, c'est d'abord une manière d'essayer de s'organiser sans chef.fes, de répartir la charge de travail et la charge mentale entre toustes.
L'autogestion, ça veut aussi dire qu'il n'y a pas de hiérarchisations des tâches & des rôles: s'occuper de la logistique, servir au bar, prendre soin, faire des bêtises qui donnent de l'énergie au collectif, donner un concert ou un atelier et éplucher des carottes sont tout aussi nécéssaire à la vie de la Tenaille et devraient donc être considérées (et donc potentiellement indemnisées) comme telles.
Un truc qui nous paraît important dans l'autogestion et qu'on essaie de créer c'est que toute les personnes qui participent à la Tenaille puisse facilement, si elles en ont envie, mettre les mains dans le cambouis de l'organisation, venir passer un coup de balai ou de rabot, réfléchir sur les groOosses questions de la Tenaille, fabriquer le site internet et pas seulement venir assister à un atelier ou à un concert.
Pour finir, l'autogestion c'est certainement pas de la tarte, et ça demande de repenser en profondeur les modes d'organisations que les institutions nous imposent, ça demande de mettre en place et de créer des outils!
Le festival (ateliers, soirées) est à prix libre pour que chacun.e puisse contribuer financièrement à la hauteur de ses moyens. Nous ne sommes pas subventionné.e.s mais nous tentons de mettre en place un système de défraiement - et si possible d’indemnisation - des référent.e.s d’ateliers, des artistes.
Les ateliers de la Tenaille sont réservés aux femmes, aux personnes LGBTQIA+ & aux enfants, sur la base de l'autodétermination.
C'est-à-dire que nous laissons les personnes déterminer si le festival leur est destiné une fois qu'elles sont au courant de ce fait.
L'autodétermination est essentielle pour limiter les violences transphobes, c'est pourquoi nous vous demandons de ne pas présumer du
genre d'une personne selon son apparence.